Le président cabiste se trouve face à une facture héritée à régler avant le 31 juillet.
On a cru que le CAB allait travailler dans la sérénité avec l’arrivée de Samir Yaâcoub à la présidence du club. Seulement, voilà que des dettes antérieures laissées par Abdessalem Saïdani, qui dit lui-même avoir été trompé, lors de la passation de main par son prédécesseur Mehdi Ben Gharbia, reviennent comme un boomerang.
La plus grosse erreur des comités provisoires qui ont géré le club entre-temps était de ne pas avoir fait d’audit pour définir les responsabilités.
Aujourd’hui, le comité directeur actuel, qui n’y est pour rien, est «sommé» de payer 2 millions 700 mille dinars à des joueurs qui ont demandé leurs dus quand ils avaient quitté le CAB. Si cette somme ne venait pas à être réglée aux ayants droit les Cabistes ne participeraient pas au championnat de Ligue 1.
Cette situation inédite a fait réagir Samir Yaâcoub qui n’a pas mâché ses mots en s’adressant, dans une vidéo postée dans les réseaux sociaux, au public «jaune et noir» dans laquelle il pointe du doigt les hommes d’affaires bizertins, certains propriétaires d’hôtels implantés dans la région et dénonce l’attitude de «reculade» de la FTF dans ce dossier. Il dit, en substance, qu’il n’a pas trouvé écho auprès de la classe sociale aisée de Bizerte pour venir en aide au club et que Wasef Jlaïel n’a pas remis les cent mille dinars prévus ou promis aux finalistes.
Seul le ST a perçu cette coquette somme, l’argument de la participation africaine étant mis en avant par le président de la FTF! Quant aux supporters inconditionnels, Samir Yaâcoub sait qu’ils apporteront une contribution à leur niveau. Ce cri du cœur est également un message destiné aux autorités locales et régionales voire nationales. Espérons que les choses rentreront dans l’ordre avant le 31 juillet, date-butoir de la «facture» à régler.